Chez certains individus, la piqûre de moustique peut engendrer des allergies graves que chez d’autres. Dans tous les cas, la démangeaison causée suite à cette piqûre demeure très désagréable. Voici donc tout ce qu’il faut savoir pour traiter la piqûre de ce genre d’insecte. Mise au point !

Focus sur les symptômes d’une piqûre de moustique

Avant de présenter les différents traitements possibles, il convient de faire le point sur les symptômes d’une piqûre de moustique pour éviter un faux soin. Une piqûre de moustique est ainsi plus connue pour sa réaction inflammatoire. De plus, elle se caractérise principalement par une rougeur circulaire ayant à peu près la taille d’une pièce de 1 euro.

Elle peut également se manifester par un bouton un peu plus clair que la peau. Celui-ci a tendance à être chaud et douloureux. De plus, il sent dur au toucher. En outre, une piqûre de ce genre d’insecte peut provoquer des démangeaisons pouvant durer plusieurs jours.

Il faut savoir d’ailleurs que les moustiques visent principalement les zones nues de la peau comme les bras et les jambes. Cependant, ces insectes sont à même d’attaquer à travers les vêtements.

De plus, il convient de souligner que ce sont seulement les femelles qui piquent. Pour cause, elles ont besoin du sang humain pour leur cycle de reproduction. Contrairement aux idées reçues, ces bestioles piquent de jour comme de nuit, mais elles seraient beaucoup plus virulentes la nuit.

Pourquoi la piqûre de moustique gratte ?

Quand les moustiques se disposent à piquer, ils enfoncent leur stylet dans la peau jusqu’à atteindre la veinule. Puis, à l’aide de leur premier canal, ils y injectent de la salive, empêchant ainsi le sang de coaguler dans leur trompe.

Par le moyen de leur deuxième canal, ils peuvent aspirer le sang. Donc, contrairement aux idées reçues, ils ne dispersent pas un anesthésiant dans l’organisme.

La démangeaison résulte alors de la réaction du système immunitaire. En fait, ce dernier prend la salive de ces insectes pour des substances inconnues. De ce fait, il envoie des cellules capables de détecter les substances étrangères, dont les mastocytes.

Ces derniers s’explosent une fois en contact avec les substances étrangères. Dans ce cas, ils libèrent de l’histamine, une molécule à l’origine de la démangeaison et de la rougeur.

Quelques remèdes naturels pour soulager une piqûre de moustique

Nombreuses sont les méthodes naturelles pouvant être adoptées pour soigner une piqûre de moustique. Ces solutions sont d’ailleurs plus recommandées, car elles ne présentent pas des effets secondaires contrairement aux médicaments. En voici cinq :

  • Huiles essentielles

Les huiles essentielles sont d’excellents remèdes contre une piqûre de moustique. Toutefois, cette solution est déconseillée chez les enfants. L’huile essentielle de lavande est la plus recommandée pour son effet anti-inflammatoire immédiat. Pour s’en servir, il faut verser seulement une à deux gouttes sur la zone concernée. Il suffit ensuite de la masser doucement durant quelques secondes.

  • Vinaigre

Le vinaigre est de loin l’option la plus prisée pour traiter une piqûre de moustique. En effet, il a des vertus antiseptiques intéressantes grâce à l’acide acétique dont il contient. Dans ce cas, tout type de vinaigre peut être utilisé, que ce soit du vinaigre de vin, du vinaigre de cidre ou encore du vinaigre bio. Pour l’appliquer, il est d’abord nécessaire de le mélanger avec de l’eau dans un bol. Aussi, à l’aide des compresses, il faut mettre la solution sur la partie piquée.

  • Bicarbonate de soude

Le bicarbonate de soude a l’avantage de posséder de très nombreuses vertus. Voilà pourquoi on recommande toujours d’en avoir des réserves à la maison. Un tel produit peut alors apaiser les démangeaisons causées par une piqûre de moustique. Pour l’utiliser, il faut en mélanger 3 cuillères à soupe avec un verre d’eau. Ensuite, il suffit de plonger des compresses dans la solution et de les appliquer sur les zones piquées.

  • Plantain

Il est également faisable de se servir du plantain, notamment de ses feuilles, pour soulager une piqûre de moustique. En effet, les feuilles de cette mauvaise herbe sont réputées être un antihistaminique naturel. Elles se révèlent donc très efficaces pour traiter la piqûre de ce genre d’insecte. Les personnes concernées doivent alors écraser les feuilles pour ensuite les frotter sur la piqûre.

  • Homéopathie

L’homéopathie, plus particulièrement l’Apis mellifica, est aussi efficace pour ce qui est du traitement d’une piqûre de moustique. Pour cela, il faut en prendre trois granules en 9 CH deux fois de suite pendant la première heure, et puis une fois toutes les deux heures jusqu’à ce que les symptômes disparaissent petit à petit. Ce traitement peut aussi être associé à l’application de froid pour plus d’efficacité.

Autres alternatives pour traiter une piqûre de moustique

Il est de même envisageable de recourir à la pommade corticoïde pour apaiser une piqûre de moustique. En effet, ce produit agit sur la sensation de démangeaison, rendant ainsi moins sensible le bouton. De plus, cette pommade a le mérite de limiter l’inflammation tout en limitant le gonflement du bouton.

Elle s’applique directement sur la zone concernée par les piqûres. Aussi, il faut recommencer l’opération autant que nécessaire. Les individus piqués peuvent faire l’acquisition de ce produit en pharmacie, sans ordonnance.

Il existe également du stick ou arc électrique conçu pour soulager n’importe quelle piqûre. Cet accessoire fonctionne en diffusant une impulsion électrique sur le bouton. Par voie de conséquence, la zone de contact s’étourdit.

Piqûre de moustique : quand consulter un médecin ?

Il est vivement conseillé de consulter son médecin dès lors qu’on a des allergies graves suite à des piqûres de moustique. On parle d’allergies graves lorsque de violentes réactions apparaissent immédiatement après ces piqûres.

Les réactions en question se manifestent non seulement autour des éventuelles zones concernées, mais sur tout le corps.

Il peut s’agir essentiellement de gonflements, d’urticaires ou encore de rougeurs, ce qui peut entraîner la mort si elles ne sont pas traitées dans les plus brefs délais. Une hospitalisation d’urgence est donc de mise lorsque ces cas se présentent.